“I Have Sometimes Seen the White Cloth Winding Over the Rollers ... and I Have Thought it Beautiful”: Reading the Mill Girls’ Narratives as Artifacts of Material Rhetoric

I analyze narratives written by a group of women, known as the “Mill Girls,” who laboured in the textile mills of Lowell, Massachusetts, in the 1840s. These narratives provide rich accounts of the material artifacts and spatial layout of the mills, and the impact of the mills on the minds and bodies of the women who worked there. I build on ideas about material culture to demonstrate how these narratives allow readers to experience these texts as more tangible and rhetorically powerful. Borrowing from Michel Foucault’s theory of heterotopias, I aim to illuminate the spatial and rhetorical dimensions of material culture, and with it, the importance of material texts for understanding with greater clarity the lived experiences of marginalized groups like the Mill Girls.J’analyse les récits rédigés par un groupe de femmes qu’on appelait les « Filles de l’usine » et qui travaillaient dans les usines textiles de Lowell, Massachusetts, dans les années 1840. Ces récits décrivent en détail les objets et la configuration physique des usines et leur impact sur les esprits et les corps des femmes qui y travaillaient. En me basant sur l’idée de culture matérielle, je démontre que ces récits permettent au lecteur d’en percevoir la rhétorique concrète et puissante. J’emprunte la théorie des hétérotopies de Michel Foucault pour éclairer les dimensions rhétoriques et spatiales de la culture matérielle et, avec elle, l’importance des textes portant sur l’environnement matériel pour mieux comprendre les expériences de vie de groupes marginalisés tels que celui des « Filles de l’usine »